Parce que tout part d’une idée !

Attention, cet article est assez fastidieux à lire et surtout à avaler, il se pourrait qu’il ne soit pas apprécié à sa juste valeur par certains d’entre vous. La suite est le fruit d’une réflexion philosophique constituée d’affirmations basées sur des preuves plutôt douteuses qui ne résultent que de mon expérience personnelle et en aucun cas je ne pense détenir la vérité absolue ni avoir la science infuse !

Comment définir une idée ?

L’idée définit la pensée, penser ne consiste pas à produire des représentations dans sa tête, mais à avoir des idées. Il appartient aux idées d’être imprévisibles, inattendues, et surtout elles ne sont des idées que dans la mesure où elles sont étonnantes.

Avoir une idée, c’est déjà être mis sur un autre chemin que celui qu’on allait emprunter, dire que l’on a une idée, revient implicitement à dire qu’on ne fera pas une chose habituelle. Cependant, tout le monde n’a pas d’idées, mais tout le monde a des notions parce que chacun participe au savoir qui institue le sujet réflexif.

Puis soudain, nous prenons conscience que nous sommes en train de travailler, engagés sur une voie plus ou moins prometteuse, mais dont nous ne pourrons définir la valeur qu’après coup, une idée nous est venue. Les idées on ne les produit pas, elles nous viennent. L’idée relève donc de l’avoir, et pas du tout du faire. Quand on n’a pas d’idée, on ne peut pas y remédier en en fabriquant, il faut attendre qu’il en vienne. Le mieux à faire étant d’essayer de se rendre disponible, la pensée n’est en ce sens pas une activité que l’on puisse revendiquer.

Peut-on qualifier les idées de bonnes ou mauvaises ?

Il n’y a pas de mauvaise idée, voici une des règles d’or qu’utilisent les professionnels qui louent leurs services en tant que coach, il faut juste la travailler encore et encore. La replacer dans un contexte, un environnement, la retourner dans tous les sens afin d’en tirer le meilleur. La difficulté se trouve souvent à cet endroit, comment exploiter entièrement et efficacement une idée ?

Bon nous allons donc raisonner différemment, nous allons maintenant classer les idées par niveaux de complexité. L’idée d’une complexité supérieure sera la meilleure ou du moins celle qui proposera suffisamment de matière pour travailler dessus. Et peut être qu’une fois son étude terminée elle aura atteint une maturité suffisante pour s’affirmer, mais elle ne pourra naître que si plusieurs facteurs sont réunis.

Pour commencer il convient de se persuader que nos idées n’ont de limites que celles que nous fixons à notre esprit. Pourtant les frontières de l’esprit sont bien plus larges qu’on ne pourrait le soupçonner. Pour parvenir à repousser ses limites, il est obligatoire de se délecter de toutes interprétations, préjugées, convictions, opinions, jugements de valeur et ne s’appuyer que sur des faits avérés tels que les lois de la physique, mais pas trop au risque de brider l’esprit. Trouver le juste milieu voici le véritable challenge afin de ne pas pour autant basculer dans le monde de l’imaginaire au travers d’une utopie qui pourra éventuellement créer une sensation de bonheur éphémère, mais qui ne se réalisera vraisemblablement pas ! Il convient donc de repousser les limites établies et surtout voir plus loin que le bout de son nez, avoir une vision à 360°.

Appliquer cela dans l’économie actuelle.

L’économie dans laquelle nous vivons, dites de capitaliste se caractérise principalement par sa capacité à s’auto régénérer, ainsi des secteurs d’activités naissent, arrivent à maturation puis déclinent et sont inéluctablement remplacé par d’autres procédés résultant de l’émergence d’une idée nouvelle et innovante d’une complexité supérieure. Actuellement, nous traversons une période de crise qui pourrait pourquoi pas se traduire par une absence d’idées nouvelles d’une complexité suffisante pour remplacer les précédentes.

D’après moi, la raison de ce déficit tient du fait que pour innover, nombre d’entreprises et de créateurs ne considèrent pas d’autres voies que celles où traditionnellement on cherche à améliorer les performances en se comparant à ses concurrents directs. Les vraies idées à succès ne proviennent pas d’une simple observation de l’environnement immédiat dans lequel elles évoluent, mais d’une véritable ouverture d’esprit où l’on est capable de découpler performances et coûts. De plus, il faut être capable de répondre à la place de ses clients à la question : « que voulez-vous ? » Ou plus exactement, il faut savoir lire entre les lignes et relier entre elles des tendances qui peuvent, au premier regard, ne pas avoir de liens apparents.

Conclusion

Vous vous demandez peut être comment une personne proposant des articles rationnels et de qualités (les chevilles vont bien ne vous inquiétez pas) sur plusieurs thèmes peut radicalement changer de direction en quelques jours et pondre un sujet aussi subjectif et évasif que celui-ci. Ce n’est pas possible il n’a pas l’eau à tous les étages le Monsieur, possible, mais une chose est sure, c’est moi le chef là-bas dedans (‘-_-) !! L’espoir n’est qu’une idée du rêve, tant qu’il y a de l’espoir il y a de la vie me chuchote-t-on.

L’idée résulte donc de la pensée et il convient d’abattre les clôtures et de casser les conventions pour arriver à faire naître cette idée suffisamment complexe pour avoir l’opportunité de lui donner vie. Les idées sont plutôt tenaces et une fois implantées il sera difficiles de les chasser à part si une autre idée d’une complexité supérieure vient naturellement la remplacer.

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